Dans le cadre d’une nouvelle étude, publiée dans la revue Frontiers in Developmental Psychology, une équipe de recherche de l’Université Concordia s’est penchée sur le phénomène de la surimitation chez des nourrissons âgés de 16 à 21 mois afin de déterminer si elle est liée à l’affiliation à un groupe social et à d’autres formes d’imitation et, le cas échéant, comment.
L’équipe de recherche a constaté que les jeunes enfants présentaient de faibles taux de surimitation et que ce comportement n’était pas motivé par une préférence pour les membres de leur endogroupe, c’est-à-dire qu’ils n’agissaient pas dans le but de plaire à une personne qui leur ressemblait. Ce résultat semble indiquer que la surimitation à des fins d’affiliation sociale pourrait apparaître plus tard. En revanche, l’équipe a établi une forte corrélation entre d’autres types d’imitation liés à la mémoire et à la cognition.